GT CNM

Mise à jour mercredi 04/06/2025

 

  • Responsable : Marc BITOUN
  • Prochaine réunion : A programmer
  • Comment nous rejoindre ? Il suffit d'envoyer un mail à gaelle.kpalma@aphp.fr 

Présentation

Les myopathies centronucléaires (CNM) appartiennent au groupe des myopathies congénitales et sont caractérisées par l’incidence élevée de noyaux anormalement placés au centre des fibres musculaires, en absence de processus de régénération.

Les CNM ont été décrites pour la première fois en 1966 et nommée initialement myopathie myotubulaire en référence à la présence de noyaux centraux comme observé au stade de développement embryonnaire du muscle. Par la suite, trois formes distinctes de CNM ont été identifiées lesquelles correspondent à trois modes différents de transmission génétique. La forme récessive liée au chromosome X (également appelée myopathie myotubulaire, XLMTM) se caractérise par une hypotonie sévère et une faiblesse musculaire généralisée à la naissance. Le gène MTM1 responsable de la XLMTM code la myotubularine (MTM1), une phosphoinositide phosphatase clé du métabolisme des phosphoinositides et du trafic membranaire. Les formes autosomiques sont quant à elles associées à un éventail clinique plus large allant de formes néonatales sévères à des formes tardives moins sévères. La CNM autosomique dominante (AD-CNM) est due à des mutations dans le gène DNM2 codant la dynamine 2 (DNM2), une protéine principalement impliquée dans l’endocytose et le trafic membranaire intracellulaire. Des mutations dans le gène BIN1 codant l’amphiphysine 2 (BIN1), un partenaire de la DNM2 dans l’endocytose, ont été initialement décrites dans des familles atteintes de la forme autosomique récessive mais également dans de rares cas de CNM dominante. Des mutations dans les gènes RYR1, SPEG, NOTCH2 et TTN ont également été rapportées chez des patients avec un diagnostic compatible avec une CNM.

Le but de ce groupe de recherche sur la CNM est de fédérer les forces et renforcer les activités de recherche translationnelle en réunissant cliniciens et chercheurs impliqués dans la recherche et le soin sur cette pathologie. La stratégie est de favoriser l’émergence de projets collaboratifs translationnels pour 1) booster la recherche sur les mécanismes physiopathologiques et le développement de stratégies thérapeutiques, et 2) disposer d’une communauté « CNM » favorisant le partage de compétences

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